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le 22/10/2009. MANIF DE PARIS .CLICHY. POUR L EMPLOI

PARIS (AFP)
22/10/2009 17:47 © 2009 AFP
Colère tous azimuts chez les salariés de l'industrie rassemblés à Paris
Manifestants pour la défense de l'industrie devant le Lion de Belfort, le 22 octobre 2009 à Paris
François Guillot


Colère et ras-le-bol dominaient parmi les salariés d'entreprises comme Nexans, ArcelorMittal ou Continental, qui ont manifesté jeudi à Paris pour défendre l'emploi industriel, certains s'en prenant aussi au leader de la CGT Bernard Thibault, accusé de mollesse.

Devant 13.000 personnes selon la police, 30.000 selon la CGT, défilant de Denfert-Rochereau jusqu'au ministère de l'Economie, le secrétaire général de la centrale syndicale a fustigé gouvernement et patronat qui "se refusent à changer en profondeur les logiques qui ont conduit à la crise économique et sociale".

Il faut "écouter enfin ce qu'ont à dire les salariés et leurs syndicats sur la politique industrielle", a dit M. Thibault, expliquant ainsi la participation de la CGT aux états généraux de l'industrie lancés par le gouvernement.

"20.000 emplois sont encore détruits chaque mois dans l'industrie" et "les menaces portent sur 300.000 emplois", a-t-il souligné.s menaces po
Manifestation de défense de l'industrie, le 22 octobre 2009 à Paris
François Guillot


La CGT, premier syndicat du secteur, avait rassemblé des représentants d'entreprises aussi variées qu'Airbus, Renault, la SNCF, EDF, Bosch, L'Oréal ou encore Paulstra. Parmi les autres organisations, seule l'Union Solidaires (qui regroupe notamment les syndicats Sud) soutenait la manifestation.

Des ouvriers du fabriquant de câbles Nexans, revenant du siège de leur entreprise à Clichy, où ils ont brisé des vitres, figuraient en tête du cortège. "C'est la colère qui explose", a déclaré un tourneur de l'usine de Chauny (Aisne) qui doit fermer.

Même fureur chez Aluminium Pechiney à Saint-Jean-de-Maurienne (Savoie), où 169 postes doivent disparaître. "Nous avons été rachetés par Alcan puis Rio Tinto, sans réaction de l'Etat, alors que le seul but de ce cannibale est de piller nos technologies", dénonce un délégué, Yannick Bacaria.

A Michelin, où un millier de suppressions de postes sont programmées, "les expertises montrent qu'elles ne sont pas justifiées, que faire ? Nos dirigeants politiques ne sont que des pantins au service des patrons", a jugé un syndicaliste, Dominique Leclair.
Manifestation pour la défense de l'industrie, le 22 octobre 2009 à Paris
François Guillot


Le fabriquant de pneumatiques "sanctionne les salariés qui se rebellent, met la pression sur tous pour qu'on baisse la tête", a-t-il ajouté.

Malgré des allusions à la souffrance au travail comme chez France Télécom - telle cette pancarte: "Sarkozy, suicide toi" -, la combativité domine.

Les manifestants attendent beaucoup de leur syndicat, qui déçoit certains.

"Une telle journée est utile, en permettant des contacts avec d'autres entreprises, mais elle est sans lendemain", a assené Michel Picard, de Freescale (Toulouse), où 800 salariés doivent être licenciés d'ici fin 2011.

Guy Eyermann, délégué des New Fabris de Châtellerault, qui avaient menacé cet été de faire sauter leur usine, est amer: "côté CGT, nous aurions souhaité que Thibault soutienne notre action".

Les plus virulents sont les "Conti", qui ont sifflé jeudi le leader de la CGT et appelé à sa démission. En août, leur propre responsable CGT Xavier Mathieu avait traité de "racaille" les "Thibault et compagnie", bons selon lui "qu'à frayer avec le gouvernement".

"Heureusement que la base remue dans les entreprises", a réagi devant la presse M. Thibault, d'autant que "nous sommes dans la phase de préparation de notre congrès" à Nantes début décembre. Mais il a tenu à distinguer "les critiques constructives et les autres".


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26/12/2009
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