14-18NEXANSJOURNAL

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NEXANS UN AN APRES ENTRE NOSTALGIE ET OUBLI (l'union du samedi 18 septembte 2010)

Sébastien Dahler était heureux, hier, de retrouver les collègues.Une trentaine de Nexans ont tenu hier matin à venir au rassemblement du premier anniversaire. 

 

UNE trentaine de Nexans. Tout au plus.Le rassemblement d'hier matin a davantage viré aux retrouvailles d'une poignée de potes

Qu'à une véritable action du souvenir du premier anniversaire de l'annonce de la fermeture des deux sites, entraînant la suppression de 220 emplois. Pas de prise de parole, pas de tract, pas de tambour…
Seule une banderole déployée quelques minutes, pour la photo de famille, venait troubler la quiétude du marché hebdomadaire de la place de l'Hôtel-de-Ville. Un brin tristounet.
« Certains collègues sont retenus par leur formation de reconversion. D'autres sont partis du Chaunois pour prendre un autre emploi dans le groupe Nexans. Il faut dire aussi que l'on a seulement communiqué à travers les médias locaux », indiquait Didier Mahu, l'un des deux organisateurs du rassemblement. Voilà pour la version langue de bois.
Car quand on fait remarquer à celui-ci qu'aucun représentant syndical n'est présent, Didier Mahu avoue son incompréhension. « On les a contactés. On a jamais eu de réponse. » Des camarades syndicalistes qui voyaient en fait d'un mauvais œil de ce que certains ont baptisé comme la « commémoration d'une défaite ».
« Les collègues sont mal suivis »
Si Didier Mahu, toujours Nexans (en « portage » à l'usine jusqu'en 2011), ne veut pas faire publiquement de procès à quiconque,

il estime cependant que « les collègues sont très mal suivis. Je reçois beaucoup de messages de détresses. Je serai peut-être plus tard plus virulent dans mes propos ».
Des syndicalistes absents certes. Mais on notait toutefois la présence de quelques personnalités locales comme Gilbert Brassard, maire adjoint de Chauny chargé de l'économique, ou encore Jacques Bouvier, secrétaire local du Parti communiste (PC).
Bien entendu, lors du rassemblement, les anciens collègues ont refait le monde. Pris des nouvelles des uns et des autres. Certains ne s'étaient pas revus depuis la fin du conflit en décembre dernier. « J'ai entamé rapidement une formation en mécanique à Laon », explique Sébastien Dahler, 15 ans de boutique Nexans. « Ça fait plaisir de revoir les copains ? Si j'ai bien digéré cette fermeture ? Vous rigolez. Je ne comprends toujours pas pourquoi Nexans a fermé ses usines de Chauny. Ils ont trouvé un prétexte bidon. Bien sûr, aujourd'hui, je réapprends un nouveau métier. Mais après, je n'ai aucune garantie de retrouver un emploi. »
Sur les coups de midi, chacun regagnait ses pénates. D'autres préféraient poursuivre leur conversation autour d'un pot.
Il aura incontestablement manqué comme un petit quelque chose à ce premier anniversaire…
Ludovic BARBAROSSA

   ON FERA MIEUX  LA PROCHAINE FOIS A NOEL !!!

                                                                             DIDIER


18/09/2010
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