Les premiers mutés à Nexans

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José, Olivier et Michel encouragent les gens à partir...

Il n'y aura pas 220 personnes licenciées à Nexans Chauny. Trois salariés viennent d'accepter leur mutation à l'usine de Bourg-en-Bresse. José Lecq, Olivier Vincent et Michel Durand vont plier bagage en février avec leur famille pour s'installer dans leur nouvelle maison, en pays bressan. Ils signeront leur contrat le 1er mars.
Ce nouveau départ a été préparé cet hiver avec le directeur des ressources humaines des usines Nexans de Chauny, Jacques Berthe, avec la direction et les délégués du personnel du site de Bourg-en-Bresse. « Nous avons eu un très bon accueil là-bas où nous sommes en détachement depuis le mois d'octobre. Nous savons que nos collègues et les délégués syndicaux chaunois n'ont pas apprécié notre départ dans cette période difficile de conflit social, mais nous pensons qu'il faut respecter les choix de chacun. Il faut dire aux salariés chaunois de Nexans qu'il y a de la place dans le groupe. Il faut encourager les gens qui peuvent partir à le faire. Nous nous sommes adaptés, on ne le regrette pas. On s'est déraciné pour survivre… », témoignent José Lecq, 42 ans, tréfileur (câbleur demain), Olivier Vincent, 40 ans, étameur (il va entreprendre une formation de chef de machine) et Michel

Durand, 41 ans, toronneur (bientôt tréfileur). Précision importante : ces trois opérateurs de ligne garderont le même niveau de rémunération qu'à Chauny.
« A Bourg-en-Bresse, le site produit des câbles pour EDF. Nous sommes confiants en l'avenir. Il faut aller de l'avant. Nous avons bien été intégrés et le groupe nous a aidés, par l'intermédiaire d'une agence spécialisée, à trouver un logement. Il y a beaucoup de conditions avantageuses, nous pouvons le confirmer », soulignent les trois ouvriers. Ils savent que Nexans France a prévu dans son plan social des mesures particulières pour les départs volontaires.

Article paru le : 27 janvier 2010