14-18NEXANSJOURNAL

14-18NEXANSJOURNAL

LES SITES NEXANS



NEXANS FUMAY 08  Photo N°383
NEXANS FUMAY 08 Photo N°383 :

Champagne-Ardenne, Ardennes

Fumay, Clément Jean-Baptiste (rue) 86

Fonderie Boucher Viellard et Cie, puis de la Sté des usines du Pied-Selle, puis usine de construction électrique Thomson, actuellement câblerie Nexans

Type de dossier : ensemble ; avec sous-dossier Date de l'enquête : 2007

 

Désignation

Dénomination : grosse forge ; verrerie ; usine de petite métallurgie ; fonderie ; usine de construction électrique
Appellation et titre : Fonderie Boucher Viellard et Cie, puis usines du Pied-Selle, puis usine de construction électrique Thomson, actuellement câblerie Nexans
Destinations successives et actuelles de l'édifice : câblerie
Partie(s) constituante(s) non étudiée(s) : atelier de fabrication ; bureau ; conciergerie ; centrale hydroélectrique (étudiée) ; entrepôt industriel ; magasin industriel ; cité ouvrière (étudiée) ; voie ferrée

 

Compléments de localisation

Référence(s) cadastrale(s) : 1982 AK 153 à 160
Numéro INSEE de la commune : 08185
Aire : Ardennes
Canton : Fumay
Milieu d'implantation : en ville
Cours d'eau : Meuse (la)

 

Historique

Commentaire historique : Deux maîtres de forges posent les bases de l´avenir industriel du site, Jacques François Ancienne en 1777, lequel implantera une forge, puis Eugène Mathys en 1815. En 1825, celui-ci fonde une verrerie qui entre en activité en 1831. Sa gestion est confiée à Louis Antoine Péchenard qui, devenu le nouveau propriétaire en 1838, fonde la société Péchenard Nanquette et Cie. En 1841, cette dernière fonde un atelier destiné à la fabrication d´ustensiles de cuisine en fer étamé, dont le développement concourt à l´abandon de la verrerie vers 1848. En 1856 Mme Nanquette, la veuve d´un des partenaires, et unique propriétaire, fonde une nouvelle société en s´associant avec deux industriels, MM. Viellard Migeon (jurassien) et M. Eugène Boucher. Ce dernier, industriel parisien, transfère à Fumay sa production de poterie de fonte. A celle-ci s´ajoute la fabrication d´appareils de chauffage. D´importants travaux sont alors menés sur le site avant que Boucher n´en devienne l´unique propriétaire en 1862 sous la raison sociale E. Boucher et Cie. En 1893, la veuve de son fils dissout l´entreprise qui devient alors la Société anonyme des Usines du Pied Selle. Son premier administrateur délégué sera Charles Dufour, petit fils d´Eugène Boucher et Président du Syndicat des fondeurs de France. On dénombre alors 800 salariés. L´extension du site se poursuit, avec notamment la construction d´une usine hydroélectrique en 1902 et l´ouverture d´une seconde usine à Issoudun (Indre). En 1920, le groupe Thomson prend le contrôle d´un groupe dont l´usine de Fumay a été totalement détruite lors de la Première Guerre mondiale par l´occupant. En 1928, apparaissent les premières productions d´appareils de chauffage électrique. Après la Seconde Guerre mondiale, l´usine ne compte plus que 300 ouvriers. Le chiffre triple avant 1955 en raison de l´extension et de la modernisation de l´usine. Ces projets concourent par ailleurs à la contribution technique et financière de la société à la construction de logements HLM. Après une importante transformation des chaînes de production dans les années 1960 vers les produits électroménagers, la crise de ce secteur au début des années 1970 conduit à la reconversion industrielle du site en câblerie. Cette transformation se traduit par la suppression de 500 emplois sur 1000. Les anciennes unités et bâtiments seront alors repris en fonction des restructurations et besoins. Sous le nom de Cabeltel, l´usine est cédée au groupe CGE-Câbles de Lyon en 1984 avant d´ être reprise par Alcatel dont elle devient une filiale sous le nom de Filotex puis Alcatel Câbles Fumay. Des démolitions sont effectuées en 1992. En 2000, l´unité de Fumay sera intégrée dans un nouveau groupe, Nexans.
Datation(s) principale(s) : 2e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
Date(s) : 1825 ; 1902
Justification de la datation : daté par travaux historiques

 

Description

Commentaire descriptif : Le site s´étend sur 6 hectares avec, avant 1992, une surface de 3500m2 de bâti couvert. L´usine s´ouvre sur les bâtiments les plus anciens occupés par les bureaux et services administratifs. Les différents ateliers sont scindés en deux sous ensembles séparés par un embranchement ferroviaire et reliés par un tunnel permettant la circulation des salariés. En bordure de Meuse se succèdent les ateliers de fabrication (ancienne tôlerie et émaillerie) à toiture en shed sur une structure Eiffel. Plus au nord contre ces espaces se trouvent d´autres ateliers à murs en brique et toiture de tôle datant de la reconstruction (après 1918).
Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : brique ; schiste ; pierre de taille
Matériau(x) de couverture : ardoise ; ciment amiante en couverture ; verre en couverture ; tôle ondulée
Vaisseau(x) et étage(s) : 1 étage carré
Type et nature du couvrement : charpente métallique apparente
Type de la couverture : shed ; toit à longs pans ; croupe
Emplacement, forme et structure de l'escalier : escalier dans-oeuvre
Source d'énergie : énergie électrique ; achetée

 

Intérêt de l'oeuvre

Elément(s) remarquable(s) : machine de production (étudiée dans la base Palissy)
Oeuvre étudiée

 

Situation juridique

Statut de la propriété : propriété privée

 

Vue générale
Plan du site

 

Documentation

Documents d'archives

AD, série delta II 640 à 644 : classeurs de revue de presse (L'Union, l'Ardennais). Pour l'usine du Pied-Selle puis Nexans : année 1949 à 1985.

Bibliographie

La Reconstitution des Régions dévastées. Le Monde Illustré, tome huitième, Les Ardennes 1918-1921, Paris, 20 août 1922, pp. 82-83.

 

Illustrations

Des. 1
Plan du site
Fig. 2
L'usine du Pied Selle
Fig. 3
Vue sur l'usine du Pied-Selle au début du 20e siècle
Fig. 4
L'usine du Pied-Selle au début du 20e siècle
Fig. 5
L'usine du Pied-Selle avant la Première Guerre mondiale
Fig. 6
L'usine du Pied-Selle et la cité ouvrière en arrière plan
Fig. 7
L'usine du Pied-Selle et la cité ouvrière en arrière plan
Fig. 8
Vue aérienne sur le site du Pied-Selle, années 1950
Fig. 9
Vue aérienne dans les années 1960 depuis l'ardoisière de l'Espérance
Fig. 10
Vue aérienne de l'usine du Pied-Selle dans les années 1970-80
Fig. 11
Vue intérieure de la fonderie dans l'entre deux guerres
Fig. 12
Vue intérieure de l'usine dans les années 1950-60
Fig. 13
L'ancienne forge, encore visible dans les années 1950-60
Fig. 14
Facture de l'usine du Pied-Selle (1940)
Fig. 15
Couverture de catalogue des usines du Pied-Selle, 1898
Fig. 16
Articles de la fonderie du Pied-Selle, cuisinières en fonte, 1898
Fig. 17
Vue aérienne
Fig. 18
Vue aérienne
Fig. 19
Vue aérienne
Fig. 20
Vue générale
Fig. 21
Vue générale du site
Fig. 22
Vue plongeante sur les ateliers désaffectés depuis la rue des Evignes
Fig. 23
Vue sur les ateliers depuis la rue Jean-Baptiste Clément
Fig. 24
Les ateliers vus depuis la rue Jean-Baptiste Clément
Fig. 25
Entrée du site
Fig. 26
En entrée de site, les bureaux et services administratifs
Fig. 27
Les actuels bureaux, première construction du site édifiée dans la deuxième moitié du 17e siècle, en brique et chaînage de pierre bleue
Fig. 28
Intérieur des actuels bureaux et leur charpente en chêne
Fig. 29
Anciens magasins
Fig. 30
Ancien magasin, actuels services administratifs
Fig. 31
Ancien atelier d'ébarbage
Fig. 32
Actuels ateliers de la câblerie Nexans
Fig. 33
Anciens magasins d'expédition et atelier de tôlerie situés de l'autre côté de la voie ferrée
Fig. 34
Vue intérieure des ateliers situés de l'autre côté de la voie ferrée sur le site
Fig. 35
Autre vue intérieure des ateliers (désaffectés). Toiture de sheds à verrières sur une structure métallique globale de type Eiffel
Fig. 36
Les murs des anciens ateliers de l'autre côté de la voie ferrée sont entièrement en brique pleine
Fig. 37
La toiture en sheds est supportée par une charpente métallique apparente rivetée
Fig. 38
Anciens ateliers d'entretien, d'outillage et de modelage
 

 


SITE NEXANS ARDENNES   PhotoN°382
SITE NEXANS ARDENNES PhotoN°382 :

 

Vrigne-aux-Bois, Jaurès Jean (avenue) 25

Usine de quincaillerie Wintemberger, puis Manufacture d'Accessoires de Réseaux Souterrains, actuellement Nexans

Type de dossier : individuel Date de l'enquête : 2007


Désignation

Dénomination : usine de quincaillerie ; usine de construction électrique
Appellation et titre : usine de quincaillerie Wintemberger, puis Manufacture d'Accessoires de Réseaux Souterrains
Destinations successives et actuelles de l'édifice : usine de construction électrique
Partie(s) constituante(s) non étudiée(s) : transformateur ; atelier de fabrication

 

Compléments de localisation

Référence(s) cadastrale(s) : 2008 AD 679
Numéro INSEE de la commune : 08491
Aire : Ardennes
Canton : Sedan-Ouest
Milieu d'implantation : en ville
Cours d'eau : Vrigne (la)

 

Historique

Commentaire historique : La Manufacture d'Accessoires de Réseaux Souterrains s'installe en 1920 dans les locaux de l'ancienne usine Wintemberger spécialisée dans la ferronnerie et la quincaillerie. Les bâtiments ont depuis été largement remaniés. Les bureaux (peut-être l'ancien logement patronal), incendiés en 1978, ont été remplacés par des bâtiments modernes. Actuellement, le site est occupé par la câblerie Nexans.
Datation(s) principale(s) : 1ère moitié 20e siècle
Justification de la datation : daté par travaux historiques

 

Description

Commentaire descriptif : Les bâtiments de production sont majoritairement bâtis en pan de fer hourdé de brique, et recouvert d'enduit à l'extérieur. Le grand atelier couvert d'un toit à longs pans en tôle présente pour sa part un soubassement en moellon, qui témoigne peut-être d'un bâtiment antérieur. Les toitures en shed des bâtiments adjacents sont couvertes de tuile mécanique, l'ensemble des ateliers est coiffé de charpentes métalliques. Sur la rue, le transformateur électrique est abrité par un bâtiment d'un étage entièrement en brique avec chaînages saillants, et couvert d'un toit à longs pans en tuile mécanique.
Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : fer ; pan de fer ; brique ; enduit ; calcaire ; moellon
Matériau(x) de couverture : tuile mécanique ; tôle ondulée
Vaisseau(x) et étage(s) : 1 étage carré
Type et nature du couvrement : charpente métallique apparente
Type de la couverture : shed ; toit à longs pans

 

Intérêt de l'oeuvre

Observations : Manufacture d'Accessoires de Réseaux Souterrains ou MARS, Vrigne-aux-Bois ; 29 personnes en décembre 1942.
Oeuvre étudiée

 

Situation juridique

Statut de la propriété : propriété privée

 

L'entrée sur l'avenue Jean Jaurès
Plan du site



Documentation

Documents d'archives

AN, F12 9429, fonds de l' OCRPI période 1940-1949.



Illustrations

Des. 1
Plan du site
Fig. 2
Vue aérienne
Fig. 3
Vue aérienne
Fig. 4
Vue aérienne
Fig. 5
Vue aérienne
Fig. 6
Vue aérienne du site en 1958
Fig. 7
Vue intérieure de l'usine : les ateliers d'usinage vers 1950
Fig. 8
Incendie des bureaux en 1978 (bâtiment maintenant disparu)
Fig. 9
L'entrée sur l'avenue Jean Jaurès
Fig. 10
Bâtiment sur l'avenue Jean Jaurès
Fig. 11
Les bâtiments de production
Fig. 12
Structure des murs : soubassement moellon, partie supérieure en pan de fer et brique
Fig. 13
L'ancien atelier d'usinage
Fig. 14
Vue intérieure des bâtiments de production
Fig. 15
Vue intérieure des bâtiments de production
Fig. 16
Les supports
Fig. 17
Bâtiments de production
Fig. 18
Bâtiments de production

 


NEXANS  JAPON  !!!   Phto N° 381
NEXANS JAPON !!! Phto N° 381 :

Nexans inaugure son premier site de production au Japon

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Vue aérienne de l'usine de Viscas au JaponFuttsu (Japon), 2 novembre 2006 - Nexans, leader mondial de l’industrie du câble, a inauguré officiellement mercredi 1er novembre, en présence de Gérard Hauser, Président-Directeur Général du Groupe, et de Teruyoshi Tanabe, Président de Viscas, le nouveau site de production de câbles d’énergie haute tension sous-marins de Tokyo Bay au Japon.

Cette cérémonie officielle fait suite à la création, en juillet dernier, de la société commune NVC, détenue à 66% par Nexans et à 34 % par Viscas (JV entre Furukawa Electric Co., Ltd. et Fujikura Ltd).

Cet événement a réuni une centaine de personnes : administrateurs de NVC, direction générale de Nexans et de Viscas, ainsi que les actionnaires de Viscas, personnalités civiles de la mairie de Futtsu, localité où est implantée l'usine, et représentants des entreprises voisines du site. Au cours de cette cérémonie, Gérard Hauser, Teruyoshi Tanabe et Jean-Luc Canivet, nouveau Directeur Général de NVC, ont rappelé dans leur discours l’importance stratégique de ce nouveau site de production. « En créant cette joint-venture et en se dotant d’une nouvelle unité de production, Nexans conforte aujourd’hui sa place de leader sur le marché en forte croissance des câbles d’énergie haute tension sous-marins. Le site de Tokyo Bay permettra, en effet, au Groupe Nexans d’augmenter significativement son activité dans les câbles et services dans ce domaine », a rappelé Gérard Hauser en guise de conclusion.

                                                                                                            MIS EN LIGNE  LE 07/07/2010    DIDIER
 

 


  NEXANS  BOHAIN   Photo N°380
NEXANS BOHAIN Photo N°380 :

                          NEXANS DE BOHAIN EN VERMENDOIS 02    LE 07/07/2010

         Jeudi 24 Septembre 2009

Nexans Bohain n'est pas dans la tourmente

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Suite à la crise financière actuelle, Nexans Bohain, spécialisé dans le câble industriel, a vu son carnet de commande fortement diminuer.

La direction du groupe a convoqué le 17 septembre dernier, tous les directeurs et responsables syndicaux de sites à une réunion sur le projet d'adaptation suite à la crise. L'annonce tombe brutalement : 340 postes sont supprimés dont 220 à la tréfilerie et la roue de coulée de Chauny qui doivent fermer. 120 autres postes seront supprimés sur 8 autres sites du groupe en France.

Nexans Bohain est soulagé, car il n'est pas concerné par ces mesures. Fin 2008, après plusieurs journées de chômage technique sans perte de salaire, une dizaine de personnes sont parties en retraite pour carrière longue, les horaires de travail ont été ramenés en trois équipes de 8 heures au lieu de cinq. Mais surtout, le site a pu profiter des accords du GPEC (Gestion prévisionnelle des emplois et compétences) qui a permis la mutation, sur la base du volontariat, de 9 personnes sur d'autres sites de la société. De même que 15 personnes sont en mutation temporaire pour des durées variant de 1 à 6 mois et que 2 départs volontaires ont lieu pour des projets personnels. Le site de Bohain a déjà payé son tribut au plan de restructuration qui se met en place. « Les métiers de Chauny sont plus spécialisés que ceux de Bohain qui a une activité que l'on retrouve sur plusieurs sites du groupe, même si les produits sont différents », précise le délégué central CFDT, Didier Laurent avant d'ajouter : « Il faut néanmoins que nous soyons très vigilants. »

 

La direction n'a pas répondu à nos sollicitations répétées.

                                                                  LIBRE DE PENSER !!!  MIS EN LIGNE  . DIDIER . M

 


 NEXANS JEUMONT 59  Photo N° 379
NEXANS JEUMONT 59 Photo N° 379 :

                               SITE NEXANS JEUMONT 59

Le fabricant de câbles Nexans a annoncé vendredi la suppression de 387 emplois en France sur six de ses sites, et notamment la fermeture de son usine de Chauny (220 salariés), dans l'Aisne. Le site de Jeumont, près de Maubeuge, qui emploie 142 personnes, est lui aussi concerné : treize postes vont être détruits, pendant que trois autres seront créés. Le chiffre d'affaires de l'usine aurait baissé de 30 % en deux ans.   

 

                                              MIS EN LIGNE  DIDIER